Comment je me suis mise au tricot? Et comment j'ai appris à tricoter? Bon, je reprends, en étoffant, ce que j'ai écrit lors du concours de Kajin:
Ma mère m'a appris à tricoter vers 8-9 ans, mais pas à monter les mailles, ni à les rabattre, ni à augmenter, ni à diminuer. Condamnée à pondre du rectangulaire à perte de vue, j'ai décroché (j'ai d'ailleurs eu le même manque de motivation avec un métier à tisser pour enfant). J'ai eu de temps en temps des velléités de m'y remettre, mais je n'ai franchi le pas qu'il y a peu, grâce à internet.
En effet, un beau jour, je cherchais une recette et je suis tombée par hasard sur le blog de fluid pudding, (qui n'est ni un blog de tricot ni de cuisine, je précise). En suivant ses liens, de fil en aiguille (et c'est le cas de le dire), j'ai fini par tomber sur Knitty. De là, j'ai enchaîné sur la lecture des blogs anglophones et francophones. J'ai découvert une approche du tricot qui mélange le tech' et le trad' et où je me retrouve. Et puis, je suis tombée amoureuse d'Anouk. Une amie à moi qui adore la couleur orange venait d'avoir une petite fille; c'est donc pour lui tricoter Anouk que j'ai décidé de me (re)mettre au tricot.
Tout ça m'a motivée, mais ce qui m'a fait passer à l'acte, c'est un petit clin d'oeil du destin. En ramassant à tâtons les prospectus qui encombraient le dessus des boîtes à lettres de mon immeuble, mes doigts ont palpé deux tiges métalliques: deux aiguilles à tricoter 5mm!
C'est avec elles que j'ai tricoté mon premier ouvrage. Je me suis lancée le 31 octobre. Je n'avais pas oublié les points de base, j'ai appris à monter et à rabattre les mailles sur internet (grâce à des vidéos). À ce jour, j'ai fini deux ouvrages et la moitié du troisième (Anouk, évidemment!). |
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