Fini! Nº 78 cagoule-pèlerine Balsam

Le dernier ouvrage terminé de l'année 2008, ce fut la cagoule-pèlerine Balsam sur un patron de Ilga Leja. Je l'avais repérée, car j'aimais bien le côté un peu inuit qu'elle donne à qui la porte. Et puis j'avais récupéré dans le stock maternel 3 pelotes de King Mohair de Georges Picaud d'une belle couleur framboise, qui collaient parfaitement question métrage et échantillon. Le patron est très détaillé et bien expliqué, du moins qu'aux augmentations. Là, il indique juste "continuer le motif comme précédemment", ce est qui un peu léger, vu que le nombre de mailles (et de rangs) à répéter va changer à chaque augmentation. Une tricoteuse avec un minimum d'expérience extrapolera facilement, mais une débutante risque de se planter si elle suit l'indication au pied de la lettre. À part ce petit détail, c'est un modèle très facile à tricoter. Pourtant, j'ai eu du mal à le finir: il a failli tuer d'ennui mon "knitting mojo" comme elles disent outre Atlantique. Il faut dire que j'ai dû m'y reprendre à 4 fois (et donc détricoter 3 fois des mailles rabattues en mohair, quel pied!) avant d'obtenir un bord satisfaisant. Si on ne serre pas assez, on obtient un bord roulotté et volanté. Si on serre trop, on n'arrive plus à l'enfiler autour des épaules. Un vrai casse-tête! D'ailleurs, si j'en retricote un de Balsam, je le démarrerai par le bas, ce qui aura en outre l'avantage de remplacer l'augmentation par une diminution et d'optimiser l'usage de la laine si on dispose d'un métrage réduit. Moi, j'avais le métrage préconisé et j'ai eu un peu de restes alors que j'ai rallongé la partie pèlerine (de 8 ou 12 rangs, je ne sais plus). Cela dit, très léger et très chaud, au mohair assez doux pour être porté au contact du cou et du visage, le résultat a plu à sa destinataire, même si le bord roulotte toujours un peu. Mission accomplie donc.